jeudi 14 février 2008

Hépatocarcinome

Un homme de 62 ans, brulant 1 paquet par jour s'est présenté à l'hopital de Nyanza avec une hépatomégalie dépassant l'ombilic, sensible, de suface rigueuse, avec un amaigrissement prononcé.
Les investigations parasitaires et infectieuses n'ont donné aucune particularité, ce qui nous a poussé à penser à une tumeur neoplasique du foie et faire l'exlporation echographique. Celle-ci a réveler une tumeur probablement maligne de la partie inférieure du lobe gauche.
Comme nous sommes limités dans les investigations, nous l'avons envoyé à l'hopital universitaire de Butare.
Ce qui est sure est que même dans cet hopital universitaire, il n'y apas d'autres types de traitement en dehors de la chirurgie malgré la présence des spécialistes. Si c'est pouvé stade anvancé, inopérable ils nous renvoient tout simplement le malade pour un traitement d'accompagnement.
Le traitement des cancer est encore un probleme sérieux dans nos régions, le dégré d'accessibilité au traitement est encore trop bas, un défi qu'il faut chercher à combattre à tout prix. Comment? Question posée à tout activiste et tout bienfaiteur.
Dr Mateus SAHANI.

La pauvreté, un facteur aggravant dans le traitement des cancers

Une dame de 47ans s'est pr��sent��e �� l'hopital de Nyanza avec une grosse masse abdominale prennant pratiquement toute la partie sus-ombilicale de surface rigueuese, dure, sensible qui venait de faire 6mois.
Faute de moyen, elle a s��journ��e chez un tradipraticien qui a tentait de lui donner des produits naturels �� base des feuilles non idenfi��es sans succes. C'est ainsi qu'elle se pr��sente avec une douleur, un ��tat g��n��ral alt��r�� par amaigrissement.
Pire encore la malade se trouvant dans un endroit assur�� par la mutuelle de sant��, couvrant les frais de soins �� 90%, ayant sa mutuelle de sant��, elle n'a pas pu consulter en temps pour permettre un traitement chirurgical, le seul existant et disponible �� notre niveau.
En poussant loin l'anamnese, elle nous revel�� qu'elle ne serait pas en mesure de payer les 10% de sa facture. Comme �� ce stade, on se sent impuissant d'agir on se d��cide de faire un transfert �� l'hopital universitaire pour une profonde investigation et prise en charge appropri�� mais la patiente procede �� un r��fus total seulement manque de moyens pour son s��jour dans milieu qui lui est ��trange.
La malade est hospitalis��e sous un traitement palliatif fat de tramadol, prednisolone et alimentation par sonde nasogastrique.
Malheureusement l'hopital ne peut pas trouv�� le tramadol, ce qui fait qu'elle est oblig��e de l'acheter sur ordonnance m��dicale dans une pharmacie priv��e, ce qui est un deuxieme dileme pour la patiente.
C'est toujours, presqu'en 95%, le genre des malades canc��reux qui nous arrivent; au stade tardif.
En effet, tout cela est le mal de la pauvret�� et de la sous information. Ces deux ��l��ments constitueraient la plus grande priorit�� sur laquelle il faut agir dans les pays en voie de d��veloppement pour lutter efficacement contre le cancer. D'ou il faut mettre en place des systemes de prise en charge des malades avec cancer ainsi qu'un programme renforc�� de sensibilisation sur les l��sions pr��canc��reuses,les signes d'alerte pour le cancer, lutte contre le tabagisme et d'autres facteurs.
Merci,
Dr Mateus SAHANI.

samedi 9 février 2008

La journée internationale contre le cancer s'est bien déroulée à Goma/RDC

Rapport de la journée Internationale contre le Cancer : activités réalisées à Goma/RDC du 03 au 04 Février 2008 Dans le cadre de la journée mondiale contre le cancer, AGIR ENSEMBLE a organisé 2 séances de sensibilisation des jeunes dans le but de les stimuler à une auto protection contre l’exposition à la fumée du tabac et à la protection des enfants dans leurs ménages respectifs (parents ou non). Une séance s’est déroulée le dimanche 03 Février 2008 dans la chapelle de l’église CBCA Katoyi réunissant 107 participants dont 45 de sexe masculin et 62 de sexe féminin. Parmi eux, 61 étaient de jeunes non mariés, 20 enfants de moins de 10ans et 26 jeunes mariés. La séance a commencé à 12h00 juste après les activités de l’église par un mot introductif du président de AGIR ENSEMBLE, Mr Alphonse KAVWIRWA qui, ensuite a donné la parole à l’orateur du jour, Dr Mateus SAHANI, qui à son tour a développé le thème : Le Tabac, un danger pour la population adultes et enfants après avoir passé à revue l’épidémiologie du tabagisme durant 45 minutes. Par la suite, une série des questions a suivi et toutes les questions ont trouvées des réponses à la satisfaction du public. La séance a ainsi pris fin à 14h00 après une série de recommandations. Une 2e séance s’est déroulée le lundi 04 Février 2008 à l’Institut Majengo, une école secondaire de la ville de Goma, avec les élèves finalistes de 3 classes de 6e années. Un total de 76 élèves étaient sensibilisés, parmi eux 41 sont de sexe masculin et 35 de sexe féminin. Le but de cette séance était de rendre les élèves responsables dans la protection de leur santé ainsi que celle de leur famille vis-à-vis de la fumée du tabac, de sensibiliser leurs parents à prendre des décisions pour des foyers 100% non fumeurs protégeant ainsi les enfants contre ce fléau. La séance a commencé à 12h00 juste après le déroulement des examens par une brève présentation des sensibilisateurs par le préfet de l’école, Mr KAMBALE NZUGHUNDI, puis le modérateur du jour a pris la parole donnant des aspects généraux du problème du tabac ainsi que les aspects épidémiologiques. Il s’agit de Dr Anicet MASHAURI. Ensuite l’orateur, Dr Guy MUHINDO, en utilisant une méthode participative, a commencé par poser quelques questions aux participants pour tester leur niveau de connaissance du problème de tabac sur la santé. Apres avoir constaté que 95% d’élèves ne comprenaient pas que le tabac constitue un problème sérieux de santé publique, il a développé le thème : ‘Le tabac, un danger pour la santé de la population’ Par un enseignement imagé, il a cité un gamme de maladies liées au tabac dont certains types de cancers. Apres une série de questions a suivi avec réponses, et par la suite, les recommandations. Comité d’organisation :1. Mr Alphonse KAVWIRWA 2.Dr Mateus SAHANI, 3. Mr KAMBALE NZUGHUNDI, préfet. A la fin de chaque présentation, les orateurs insistaient sur le message clé à adresser aux parents pour protéger les enfants de l’exposition à la fumée du tabac préparé par l’UICC : Il n'y a pas d'exposition à la fumée passive sans danger. Parce que vous vous souciez de leur santé, protégez vos enfants de la fumée passive Enseignez aux enfants à se tenir éloignés de la fumée passive Ne fumez pas et ne permettez pas que quelqu'un fume chez vous ou dans votre voiture, même si votre enfant n'est pas présent. Ne fumez pas si vous êtes enceinte ou à proximité de quelqu'un qui l'est. Privilégiez les garderies et écoles sans fumée pour vos enfants. Évitez d'amener vos enfants et votre famille dans des restaurants ou d'autres lieux publics fumeurs, Si vous êtes fumeurs, demandez à votre médecin comment vous pouvez faire pour arrêter. Devenez un modèle pour votre enfant, ne fumez pas! Les deux orateurs ont plus insisté sur le rôle des parents dans la protection des enfants. Conclusion: D’une manière générale, les deux séances se sont bien déroulées avec le dynamisme de tous (organisateurs et participants) et surtout les sensibilisés qui étaient jusque là dans l’ignorance à la matière. Recommandations générales pour les 2 séances Apres avoir passé à revu toutes les recommandations formulées au bout de 2 séances, le condensé se présente comme suit : 1.Durée suffisante avec explications suffisantes pour la prochaine fois. 2.Il faudra à la prochaine fois distribuer des dépliants et des autocollants à afficher dans les lieux publics ou chacun dans sa parcelle pour protéger les enfants. 3. Il faudra avoir des T-SHIRTS pour les participants pour leurs permettre de jouer le rôle de véritables sensibilisateurs au sein d’une population presque complètement ignorante. 4. Les séances ont été organisées au moment ou les gens n’ont plus de concentration (de 12h-14h). A la prochaine fois, il faudra une bonne préparation financière pour que les activités s’organisent pour toutes la journée. NB : Les photos pour la séance du lundi 04/02/2008 ne sont pas encore disponibles. Fait à Goma, le 08/02/2008 Dr Mateus KAMBALE SAHANI, Département médicale de AGIR ENSEMBLE.

Métastases du cancer du sein

Le cancer du sein a laissé des métastases difficiles à gérer chez une dame de 41ans qui a été opérée il ya 2 ans. Cette dame nous arrive tous les 4 mois avec des douleurs qu'il faut prendre en charge palliativement. Heureusement que l'annonce du diagnostic a été facile pour nous et a accepté son état.
Dr Mateus SAHANI.

lundi 4 février 2008

Le traitement de cancer dans les pays en voie de developpement semble etre un scandale pour les médecins

Une dame de 65ans avec cancer de l'estomac diagnostiqué à l'hopital universitaire de Butare au Rwanda et declaré 'cancer au stade avancé, donc inopérable est décedée dans une situation inacceptable dans un hopital de district. Cette situation a beaucoup ambarassé les médecins de la clinique universitaire; ne sachant pas quoi faire, ils se sont tout simplement décidés de la sortir de l'hopital lui donnant un message verbal d'aller se faire soigner dans un hopital de district proche de chez elle mais aucune prescription ne lui a été administrée, c'était donc une façon d'abandonner et de se debarasser de la patiente. Arrivée à l'hopital de district de Nyanza/Rwanda sans bon de sortie ni prescription, elle a été reçue au service de Médecine Interne qui, apres un séjour de 2 jours sans aucune prescription pour les soins palliatifs appropriés, ce service s'en est aussi débarassée pour l'amener au service de Chirurgie, transfert non justifié pour un cancer inopérable. C'est aussi une 2e façon de fuir la patient. Pire encore, la pharmaçie de cet hopital n'a même pas les antalgiques puissants appropriés pour le traitement palliatif comme tramadol, pentazocine, pethidine,... Apres 5 jours d'hospitalisation inutile, elle décedée sans avoir reçu un traitement d'accompagnement. En bref, é tous les stades parcourus, - pas de chimiothérapie disponible, -pas de radiothérapie disponible, -malades arrivent souvent au stade inopérable, et à ce moment, le chirurgien devient impuissant face à sa maladie. Le cancer est vraiment une maladie stessante pour le personnel soignant dans les pays en voie de dévéloppement. Le diagnostic est difficile à poser et quand il est là, le traitement n'est pas accessible. Il y a donc beaucoup à faire pour les pays en voie de dévéloppement en matiere de cancérologie, multiplier les formations et les pratiques. Dr Mateus SAHANI.