Une dame de 47ans s'est pr��sent��e �� l'hopital de Nyanza avec une grosse masse abdominale prennant pratiquement toute la partie sus-ombilicale de surface rigueuese, dure, sensible qui venait de faire 6mois.
Faute de moyen, elle a s��journ��e chez un tradipraticien qui a tentait de lui donner des produits naturels �� base des feuilles non idenfi��es sans succes. C'est ainsi qu'elle se pr��sente avec une douleur, un ��tat g��n��ral alt��r�� par amaigrissement.
Pire encore la malade se trouvant dans un endroit assur�� par la mutuelle de sant��, couvrant les frais de soins �� 90%, ayant sa mutuelle de sant��, elle n'a pas pu consulter en temps pour permettre un traitement chirurgical, le seul existant et disponible �� notre niveau.
En poussant loin l'anamnese, elle nous revel�� qu'elle ne serait pas en mesure de payer les 10% de sa facture. Comme �� ce stade, on se sent impuissant d'agir on se d��cide de faire un transfert �� l'hopital universitaire pour une profonde investigation et prise en charge appropri�� mais la patiente procede �� un r��fus total seulement manque de moyens pour son s��jour dans milieu qui lui est ��trange.
La malade est hospitalis��e sous un traitement palliatif fat de tramadol, prednisolone et alimentation par sonde nasogastrique.
Malheureusement l'hopital ne peut pas trouv�� le tramadol, ce qui fait qu'elle est oblig��e de l'acheter sur ordonnance m��dicale dans une pharmacie priv��e, ce qui est un deuxieme dileme pour la patiente.
C'est toujours, presqu'en 95%, le genre des malades canc��reux qui nous arrivent; au stade tardif.
En effet, tout cela est le mal de la pauvret�� et de la sous information. Ces deux ��l��ments constitueraient la plus grande priorit�� sur laquelle il faut agir dans les pays en voie de d��veloppement pour lutter efficacement contre le cancer. D'ou il faut mettre en place des systemes de prise en charge des malades avec cancer ainsi qu'un programme renforc�� de sensibilisation sur les l��sions pr��canc��reuses,les signes d'alerte pour le cancer, lutte contre le tabagisme et d'autres facteurs.
Merci,
Dr Mateus SAHANI.
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